Réveil 4h30,c’est parti pour une journée Marathon. Petit-déjeuner OK, équipement OK, Vélo OK, direction Albertville le départ.
Arrivée sur place, une fourmilière de cyclistes. Des jeunes, des vieux, des affûtés, des enrobés, du beau matériel et de jolis équipements, chacun se place dans son SAS de départ (pour ma part, SAS 2).
Au loin, j’entends » 3, 2, 1 partez ». Ça y est, c’ est le jour J, bientôt mon tour. 15 minutes plus tard, c’est l’heure d’y aller, un peu anxieux, pas de réel préparation, surtout quand le parcours exige 133 Km, 4500m de dénivelé et 3cols, Cormet de Rosland, côte de Longefoy puis une interminable montée vers Val Thorens.
Le but est de ne pas s’emballer, de prendre un groupe à son niveau et de s’économiser. 1ere Ascension bouclée, le temps de remplir un bidon, 2/3 abricots sec et c’est parti dans une descente à plus de 85km/h.
Retour en vallée, accrocher un nouveau wagon, puis attaquer la 2eme ascension à allure modérée. Plus courte, constante, mais néanmoins fatigante avec une descente très technique et piégeuse.
Arrivée à Moutiers, le compteur affiche 100km et 2500m D+, reste à parcourir 33km et 2000m d’ascension. Ravitaillement de rigueur et c’est parti, dès les premiers mètres la pente s’élève sur une petite route en moyen état, toujours à un rythme économique.
A 15km de la fin, après avoir doublé beaucoup de participants, panne d’essence, c’est à mon tour de me faire doubler. Au mental, en pensant à Antonin je parviens à rallier l’arrivée en 6h22, ce qui me place 794eme sur plus de 12000 partants.
Au final un résultat qui me laisse un arrière goût mitigé, convaincu que je peux faire mieux, mais qui a été réalisé avec la forme du moment. Une chose est sûre, j’ai pris beaucoup de plaisir, différent d’une course classique du dimanche. J’ai envie de revenir préparé pour un meilleur classement.
Les points positifs: organisation, ravitaillement, engouement, parcours, supporter tout au long du parcours.
Les points négatifs: Le prix